Le Platier d'Oye
Dernière
modification le 05/10/2011
à 22:57
L'espace dunaire est un milieu fragile, menacé essentiellement par
la mer et le vent.
C'est
pour lutter contre ces deux phénomènes que la plage du platier
a été plantée de pieux. On y rencontre deux types de
dispositifs. Tout d'abord ceux qui ont pour fonction de réduire l'action
des vagues. Ce sont les alignements de pieux plantés perpendiculairement
à la côte qui s'étirent sur des centaines de mètres
à marée basse. Les mouettes et goélands aiment à
s'y poser lorsqu'ils dépassent encore des flots à marée
montante.
Il y a un peu plus d'une dizaine d'années, au Nord du lotissement des Ecardines, on a planté deux longues rangées de pieux de chêne, parallèlement au cordon dunaire, pour que la plage puisse s'engraisser.
Plus
récemment six « casiers » à sable ont
été installés juste au pied de la dune blanche. Ils ont
pour fonction de capturer le sable afin d'engraisser le haut de plage. Entre
chaque grand poteau, on installe des ganivelles en châtaignier. L'écartement
restreint entre chaque morceau de bois favorise l'accumulation de sable. Une
nouvelle campagne est en cours actuellement (printemps 2010).
Ces derniers travaux s'élèvent à 100100 € et font
l'objet d'un partenariat entre l'Etat, la Région, le Conseil Général,
le Conservatoire du Littoral et la Communauté de Communes de la Région
d'Audruicq.
D'autres facteurs, tels que la qualité de la couverture végétale ou l'action de l'homme doivent aussi être pris en compte pour protéger le cordon dunaire. C'est pourquoi l'accès à la plage se fait par des sentiers balisés pour éviter que les baigneurs et promeneurs ne piétinent les plantations d'oyats.
Toutes ces précautions sont indispensables, car le
cordon dunaire est fragile. Ce que l'homme patiemment s'attache à protéger,
la marée et le vent peuvent l'emporter rapidement.
Pour en savoir plus : Lire l'article de la Voix du Nord du 3 mars 2010.