
A marée basse, le sable se dessèche en
surface et le vent entraîne les grains vers la zone de laisse de
marée haute. Le sable s'accumule à cet endroit sur les
débris apportés par la mer -laisses de mer- et une dune
embryonnaire peut alors s'installer.
Une pente faible se développe côté mer. Le vent
poussant les grains a tendance à faire grandir et avancer la
dune vers l'intérieur.
Ce modèle théorique de formation est à nuancer : ce que
le vent apporte un jour, il peut l'enlever le lendemain.

Le cordon de dunes peut-être mis à mal sous l'effet
conjugué d'une tempête et d'une marée de fort
coefficient. En un temps très bref, quelques mètres de
dune peuvent être engloutis par la mer.

Au lieu d'une dune qui
monte en pente douce face au rivage, on obtient alors une "falaise" de
sable, signe d'une dune fragile que le promeneur doit absolument
éviter de piétiner pour ne pas aggraver la situation.
Les dunes flamandes, qui correspondent au massif dunaire du platier, sont parallèles aux vents dominants. Le cordon littoral est ici plus étroit que sur la bande côtière du cap Gris Nez à la baie de Somme. A l’arrière de ce cordon dunaire se sont développés les polders.