
Le mouron rouge est une petite " mauvaise herbe
1".
Ses tiges sont étalées sur le sol et redressées. On le
rencontre dans les jardins, les champs et les dunes. Il se plaît aussi
au platier où l'on peut, de préférence, le rencontrer
à l'est, en bordure de sentier.

On peut le confondre parfois avec le mouron blanc ou mouron des oiseleurs, que l'on rencontre aussi dans les jardins et dont le port est assez proche. Cependant, ce sont deux plantes tout à fait différentes appartenant à des familles botaniques différentes.
Le mouron rouge renferme des saponines toxiques et est réputé
être dangereux pour les animaux ; en revanche, pour l'homme, F. Couplan
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nous dit que ce n'est pas le cas.
1Mauvaise herbe : l'expression est entre guillements car il n'existe pas de mauvaise herbe dans la nature, c'est uniquement l'homme par l'usage qu'il en fait qui décide de cette appellation. L'exemple le plus caractéristique est celui de l'ortie qui est considérée comme telle et pourtant abrite un nombre impressionnant d'insectes et peut aussi servir à fabriquer le fameux purin d'orties.
2F. Couplan : Reconnaître facilement les plantes par l'odorat, le goût, le toucher. Delachaux et Niestlé 2004.
Nom Commun : Mouron rouge, mouron des champs, faux mouron.
Nom scientifique : Anagallis arvensis.
Famille : Primulaceae.
Hauteur : 8 à 15 cm.
Floraison : Juillet à Octobre.
Cycle de vie : Annuelle.
Habitat : Jardins, dunes.
Fleurs : dans les aisselles, rouge brique.
Feuilles : opposées ou verticillées par trois, sessiles, ovales, pointillées de noir au-dessous.