Cet arbuste à feuilles caduques est très
fréquent dans la dune à fourrés et dans la dune
boisée.
En
mai et juin, les fleurs en ombelles attirent quantité de butineurs
: abeilles, syrphes, mouches, papillons. Son bois est léger
et très riche en moelle bien connue pour les expériences
sur l'électricité statique que l'on pratique au lycée.
On tirait de sa souche un bois dur ressemblant au buis.
Les branches et troncs morts sont fréquemment colonisés
par des champignons appelés
oreilles
de Judas.
Autrefois
cette plante était une véritable armoire à pharmacie
à elle toute seule. Un cataplasme ou une infusion de feuilles
de sureau pouvait semble-t-il guérir les inflammations oculaires,
les maux de tête, les infections à champignons, l'eczéma,
les foulures, les bleus, les hémorroïdes, les malaises
à l'estomac, les tumeurs, les enflures, les brûlures,
les coupures et bien d'autres.
Plus sérieusement, on fait avec les fruits d'excellentes confitures.
Heureusement
pour les passereaux du Platier la cueillette est interdite sur la
réserve, ce qui leur laisse des vitamines à venir picorer
avant l'hiver.
Enfin, pour essayer d'être complet sur cet arbuste les feuilles
peuvent servir à confectionner un purin biologique qui permet
de combattre le mildiou et les pucerons. La recette est simple : il
faut laisser macérer 1 kg de feuilles pendant quelques jours
dans 10 litres d'eau. Beaucoup d’intérêts donc pour cet
arbuste très commun !
Sources (entre autres) :
- Arbres et arbustes de nos forêts et de nos jardins. H.Vedel,
J. Lange et G. Luzu. Editeur : Fernand Nathan.