Le compagnon blanc est un habitué des bords de chemins. Ce n'est pas
une plante spécifique du platier ou des milieux dunaires, puisqu'on
peut la rencontrer sur l'ensemble du territoire français.
Pour apprécier la délicatesse de ses fleurs, préférez
néanmoins la fin d'après-midi car ces dernières s'ouvrent
avec le soir pour s'offrir aux papillons de nuit.
De la famille des œillets et des stellaires (caryophyllaceae), le compagnon
blanc appartient au genre
silene. Il doit cette appellation à
la forme ventrue et poilue du calice des fleurs qui rappelle le ventre bedonnant
des Silènes, personnages de la mythologie grecque.
La plante a la particularité d'être dioïque, c'est-à-dire
que les fleurs mâles et femelles apparaissent sur des plants différents.
L'identification des différents pieds est relativement aisée.
Les calices des fleurs des plantes femelles sont plus ronds et ventrus pour
contenir les graines en fin de floraison.
Cette plante a des ressources cachées. Pour faire plaisir aux enfants,
inutile de casser votre tirelire. Les fruits séchés, vidés
des graines, font d'excellents sifflets.
Le compagnon blanc est très commun et ne bénéficie
d'aucune protection particulière.
Bibliographie : - L'herbier des plantes sauvages, Pierre et Délia Vignes,
Larousse, Paris, 2011.
Nom Commun : Compagnon blanc, Silène à
larges feuilles, Lychnis à grosses graines.
Nom scientifique : Silene latifolia.
Famille : Caryophyllaceae.
Hauteur : 40 à 70 cm.
Floraison : Mai à Septembre.
Cycle de vie : Vivace.
Habitat : Haies, endroits nus, bords des chemins.
Fleurs : Blanches.
Feuilles : Vert foncé.