
Le chardon des champs, que l'on appelle aussi cirse des champs est un habitué des prairies.
Il installe ses piquants un peu partout. Vous en avez gardé certainement un mauvais souvenir, tant
il est très commun. Les agriculteurs n'apprécient pas beaucoup ses manières. Il est considéré comme une mauvaise herbe dont il faut se débarrasser. Elle se
reproduit très rapidement par stolons. Si vous coupez la tige principale, des rejets viendont rapidement
la remplacer. Les racines s'enfoncent jusqu'à 2,5 mètres, chaque fragment peut redonner un plant entier. De plus, chaque plante produit environ 6000 fruits, composés d'une aigrette, qui facilite leurs déplacements et l'extension de l'espèce.

En résumé, ce chardon des champs n'a pas grand chose pour lui : non content de piquer,
il devient très vite envahissant. Ici, dans la réserve, il a trouvé
un espace de liberté qu'il s'empresse de coloniser. Tout n'est cependant pas mauvais chez lui, il
intéresse les abeilles et est considéré comme une espèce mellifère.
Le chardon des champs peut aussi servir d'hôte à une larve de mouche appelée
Urophora cardui qui développe une galle sur les tiges et ralentit la croissance de la plante. Cet insecte a fait l'objet d'études, dans le cadre d'une possible lutte biologique contre le développement galopant de la cirse des champs. Si vous souhaitez en savoir plus sur le sujet, cliquez
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québécois vous détaillera le curriculum vitae de ce jardinier auxiliaire.
Nom scientifique : Cirsum arvense
Famille : Astéraceae (composées).
Hauteur : 30 à 120 cm.
Floraison : Juillet à septembre.
Cycle de vie : Vivace.
Habitat : Chemins, bords des champs, prairies, moissons.
Inflorescence : capitules lilas.
Feuilles : alternes, sessiles, pennatifides à pennatipartites,
épineuses, glabres à la face supérieure,
velues-blanchâtres sur la face inférieure.