Au hasard d'une promenade, vous pourrez rencontrer beaucoup de pâquerettes, parfois en petits tapis, sur les sentiers herbeux en bordure des prairies humides ou ceux qui entourent le hameau des Ecardines. Cette plante qui égaie les gazons de ses petites fleurs roses ou blanches est très commune. Son nom commun semble nous dire qu'elle fleurit vers Pâques, mais rien n'est moins sûr, car on peut rencontrer ses fleurs jaunes, blanches et roses presque toute l'année sauf en plein cœur de l'hiver. Pour certains auteurs son nom viendrait de l'ancien français " Pasquier " : pâturage, par analogie avec les lieux où elle pousse.
La plante est petite et ne dépasse pas la quinzaine de centimètres. Les feuilles en cuillère forment une rosette à la base. Les fleurs sont disposées en capitules solitaires.
La pâquerette aime la lumière. Elle est pollinisée par les insectes et ses fruits sont dispersés par le vent.
La pâquerette appartient à la famille des astéracées autrefois appelée composées. Ce que le promeneur non botaniste appelle "fleur" est en fait une inflorescence constituée de nombreuses petites fleurs. Les fleurs centrales sont des petits tubes jaunes qui donnent la couleur au cœur ; les fleurs marginales, blanches et légèrement roses, que l'on appelle
improprement " pétales " sont ligulées.
Il y a en quelque sorte une spécialisation de ces deux types de fleurs, qui ont en fait chacune un rôle particulier. Les fleurs centrales sont chargées de la reproduction, alors que les fleurs marginales sont attractives pour les insectes pollinisateurs.